This is Panama !

Soyez les bienvenus au Panama ! Casablanca sans héros... Avec son canal aux milliers de morts. Panama et ses narcotrafiquants, espions,barbouzes de la CIA, guérilléros de la péninsule du Darien. Panama City, la ville de tous les dangers avec un vieux quartier, El Chorillo, entièrement rasé par les hélicoptères américains lors de l'Opération Juste Cause contre l'infâme Noriega. Un pays des confins, un pays de tous les traffics... Le Paradis pour certains...Et viva la Salsa !


Blog de Mia Jacob avec Tristan Ranx

samedi 4 juillet 2009

Aventures dans les abysses de la Isla de Coiba











Il y deux heurs de bateau pour arriver dans la réserve de la Isla de coiba. Pendant la traversée, il commence a pleuvoir. L'océan et le ciel se mélangent dans un gris sans fin. J'ai froid. je suis heureuse de plonger dans l'eau agréablement chaude


J'évolue dans cet univers aquatique. Je frôle les coraux aux teintes rouge sang, et je traverse un champ de pierres dont on dirait qu'elles ont des bouches, et je crains qu'en passant mes mains par-dessus, elles soient capables de m'arracher les doigts avec leurs petites dents... J'évolue soudain dans une constellation d'étoiles blanches dont le seigneur aux yeux vitreux semble être ce poisson général, bleu et couvert d'étoiles. Un groupe de requins passent près de moi, je frissonne, la main sur la poignée de mon poignard, mais je ne les intéresse pas... Curieuse, je regarde un drôle de petit oursin : on dirait qu'il porte la marque d'un pentagramme a l'envers. Je lui donne un nom : les couilles du diable... À côté, un petit poisson punk, à la crête d'iroquois, me regarde curieusement comme s'il voulait que je lui offre une bière... Il semble vouloir me dire quelque chose et je le suis à travers des forêts d'algues gigantesques. Soudain, le petit punk se met à zigzaguer dans tous les sens comme s'il me transmettait son rire rebelle. Devant moi, une vallée mystérieuse vient de se dévoiler. Je survole un épouvantable champ de cerveaux roses aux nervures sanglantes. J'ai l'impression qu'un horrible Docteur Moreau vient de décapsuler les crânes de centaines de malheureux, et qu'il vient de les jeter à la mer. Je suis épouvantée quand les cerveaux s'élèvent vers moi balançant leurs tentacules blanchâtres et fibreuses... On dirait une troupe de portuguese men of war... Ils agitent leurs membranes venimeuses vers moi, m'encerclant d'une manière inhumaine. Le petit punk revient en ricanant, je décide de le suivre, et chose étonnante, par un complexe chemin labyrinthique, j'évite ainsi les cerveaux mortels... A travers des amas de roches volcaniques, je débouche alors devant l'épave d'un avion encastré dans un récif de corail. J'ai déjà vu ce genre d'aéroplane... Oui, je me souviens de la forme de cet avion, il s'agit d'un Junker Ju188-K0, datant de la Seconde Guerre mondiale, un bombardier allemand de haute altitude... Je fais le tour de l'épave à la recherche d'indices quand j'aperçois des centaines de petits oursins s'écoulant par les déchirures de l'appareil. Sur l'aile intacte du bombardier, j'aperçois effarée la marque d'une svastika que l'on retrouve sur les oursins monstrueux... la marque du diable...

















Je préfère soudain ne pas savoir ce que faisait ce mystérieux avion au large des côtes du Panama... Je m'agrippe à la carlingue quand une gangue de matières organiques se détache et laisse apparaitre le corps et la tête de mort ricanante du pilote, soudain réveillée par le mouvement, et dont le bras se lève d'une manière épouvantable, et se détache du corps... puis tombe en poussière, désormais transformé en un brouillard noir qui s'avance vers moi. Je vois avec terreur une tortue aux yeux cruels qui vient à ma rencontre avec son corps décharné et sa tête de zombi fripé qui la rendent bien plus dangereuse que les requins... Je tremble. Il faut que je remonte, je n'en peux plus... Le soleil... la porte du soleil... Je m'élève vers la voûte de l'océan en sentant un monde mystérieux et inconnu qui grouille au-dessous de moi... et j'imagine ces tentacules noires s'attachant à mes chevilles pour m'attirer vers les abysses... J'accélère le battement de mes palmes et le bras levé vers la libération, je fend la porte de la mer et le soleil s'enroule autour de moi comme s'il voulait me sauver et repousser l'ombre antédiluvienne... Je suis libre !


1 commentaire:

  1. HUm HUm, je doute que tu ais trouvé cette photo, dans les allentours du panama, car cet avion qui n'est certainement pas un junker Junker, mais un FW 58 qui plus est se trouve dans le lac du bourget en france, lac froid et noir. Quand tu décris ta remontée vers le soleil et les requin suis MDR !!
    Tu trouves pas qu'il y a un sacré décalage entre ta video ? et la photo de notre FW58 ?
    La moindre des choses serait de citer les proprios des photos : jean marc Blache de www.helioxplongée.com

    nicolas
    www.lac-du-bourget.fr

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